Cebollita est une association sans but lucratif qui aide les communautés affectées par les catastrophes naturelles dans la région de Cusco au Pérou. En ce moment, nous soutenons la communauté de Kallarrayan. En ce moment, notre association soutient la communauté de KALLARRAYAN, située à 1 heure de Cusco.
mardi 30 mars 2010
Notre visite à la communauté dimanche 28 mars - Nuestra visita a la comunidad el domingo 28 de marzo
samedi 27 mars 2010
LA COMMUNAUTE KALLARRAYAN
Le campement
• 52 familles étaient présentes dans ce campement improvisé.
• La seule aide du gouvernement et de la protection civile qu’ils ont reçu
était les tentes, une cuisine à gaz et une grande casserole.
• Dû au manque de tentes, plusieurs familles dormaient ensemble ou restaient
dans le village affecté.
• Ils n’avaient pas reçu d’aide médicale ni psychologique et souffraient de
maladies respiratoires.
• Il y avait 7 bébés de moins de 6 mois et une femme a accouché dans sa tente.
• Ils allaient chercher de l’eau à 40 minutes à pied dans la montagne.
mercredi 24 mars 2010
Le but de l'Association
mardi 23 mars 2010
Inondations à Cusco-Janvier 2010
Village de Taray (7 mars 2010)
On parle d’une perte de 400 millions de dollars à cause des pluies. Le tourisme a baissé énormément et Cusco et ses alentours perdent 1 million de dollars par jour de pluie. Le tourisme touche le fond est plusieurs restaurants, hôtels et agences de voyages ont fermé.
La plupart des gens sinistrés sont agriculteurs ce qui signifie que ces communautés vivent de leurs cultures de maïs, pommes de terre, fèves et légumes. La pluie a ravagé 60% des hectares cultivables. Ces gens ont perdu leur maison, leurs animaux, leurs champs de culture, leurs biens et tous leurs papiers d’identité…
Ces familles vivent actuellement dans des tentes données par le gouvernement, entreprises ou associations. Il y a entre 1 à 5 familles qui vivent par tente, sachant que chaque famille est constituée de 7 personnes environ. L’aide humanitaire est arrivée en force les premiers jours de la catastrophe. De nombreuses collectes d’aliments et d’habits ont été réalisées. Les gens se sont mobilisés pour aider au mieux mais le temps a passé, la vie reprend son cours, la routine se réinstalle et ces personnes sinistrées sont peu à peu oubliées . Elles se nourrissent des produits qu’elles ont pu sauver. Elles n’ont plus de produits d’hygiène, ni papier toilettes, ni shampoing, ni dentifrice, ni couches et se lavent dans les étangs créés par la pluie.
Certains souffrent d’infections respiratoires, de diarrhée, de parasites comme l’Amibe. Le choc émotionnel a été très fort. La plupart des enfants souffrent de problèmes de peau dus à l’eau sale avec laquelle ils se baignent. Certaines communautés se situant dans les montagnes n’ont pas reçu d’aide médicale ni psychologique.
Les tentes où vivent ces gens ne sont pas totalement imperméables et l’eau adhère au peu qu’ils ont. Quelques villages doivent être reconstruits totalement comme Huacarpay et doivent être situés dans des endroits plus sûrs. Les tensions sont grandes entre les personnes sinistrées et il y a beaucoup de différence entre ce que reçoivent les uns et les autres. Si une personne est propriétaire d’un terrain ou d’une maison, elle reçoit plus d’aide qu’un locataire.
La nouvelle année scolaire a recommencé le premier mars et de nombreux enfants sont privés d’éducation. Ils n’ont plus de livres, ni l’uniforme obligatoire et doivent payer l’inscription annuelle de l’école. La plupart de ces communautés parlent Quechua et ne comprennent pas l’espagnol. Ils sont souvent analphabètes donc trouver du travail à Cusco est très difficile.
Les présidents de communes se font très discrets et ne parlent en tout cas pas de projets de reconstruction. Quelques-uns sont corrompus et se gardent une partie des aliments pour ne manquer de rien. Le maire de Cusco a annoncé qu’il n’avait plus de budget pour l’aide humanitaire mais personne ne sait où est passé tout cet argent… Le gouvernement a déclaré qu’il parlera de la reconstruction des villages après la saison des pluies. Cusco est déclaré zone d’alerte pour 2 mois encore (jusqu’à fin avril).
Personne ne sait le futur de ces gens et ce qui les attend. Certains pensent rester encore quelques mois dans leur tente pour repartir dans leur nouvelle maison et d’autres pensent y vivre définitivement. La reconstruction est un tabou, on ne sait pas si quelqu’un va les aider à reconstruire, leur donner un nouveau terrain, leur trouver du travail pour ne plus être dépendants des autres et pour pouvoir peu à peu reconstruire une nouvelle vie avec de nouvelles bases. La situation de ces familles défavorisées était déjà critique avant la catastrophe. Ces personnes vivaient pauvrement et étaient dans le besoin, donc imaginez-vous maintenant ...